L’objectif est de diversifier les rations de leurs troupeaux laitiers tout en augmentant l’autonomie fourragère sur leurs exploitations. Au début de leur projet, trois des quatre adhérents étaient des novices dans la culture de légumineuses. Mais petit à petit, ils ont adaptés leurs itinéraires techniques en fonction des essais et échecs rencontrés.
L’investissement en commun était une évidence pour ce groupe, qui adhérent par ailleurs en collectif sur leurs autres matériels de la chaine de récolte (faucheuse, andaineur double et ensileuse en Cuma, faneuses en copropriété). L’intérêt est triple : « nous réduisons nos charges de mécanisation, nous nous améliorons mutuellement sur nos connaissances en partageant plus facilement et nous gardons un lien sociale proche » explique Jérôme Leroy, un des quatre adhérents. Même s’ils constatent une augmentation du temps de travail par rapport au maïs, leurs troupeaux bénéficient d’une meilleure santé avec coût alimentaire réduit.
Le groupe maintient sa dynamique, avec le renouvellement de l’autochargeuse fin 2015. Elle permet de récolter 42 m3 avec un débit de récolte entre 38 et 60 T/h pour 12 km/h en moyenne.
Côté organisation, de simples coups de fil suffisent. Mais pour un tel projet, « il faut commencer petit » conseille Jérôme Leroy. « C’est la clé de la réussite pour avoir le matériel disponible, roder l’organisation et maintenir une bonne entente dans le groupe ».
Avec une moyenne de 12 km/h, l'autochargeuse de 42 m3 permet un débit de récolte entre 38 et 60 T/he.
Contrôle des concentrations en conservateurs ajoutés directement au fourrage récolté (boitier rouge) et contrôle du pick-up de l'autochargeuse (boitier gris)