Les différentes méthodes de récolte de l'herbe nécessitent plusieurs matériels qui doivent être utilisés sur une surface plus ou moins importante pour bénéficier d'un prix de revient raisonnable. Les performances des matériels et une organisation rigoureuse du chantier permettent de récolter plus rapidement.
Les chantiers de fenaison en cuma
La cuma de l'Oudon, dans le Clavados, possède un parc de matériels compler autour de la récolte de l'herbe: 2 faucheuses simples, 4 faneuses, 3 andaineurs et 2 roundballer. La stratégie de la cuma est de veiller à ce que le matériel soit disponible. C'est pourquoi, pour les travaux de fanage et d'andainage, elle a fait le choix de limiter le nombre d'adhérents par matériel. "Ce choix a été fait pour enrayer l'équipement individuel", insiste le président Régis Boutigny. Les faucheuses ne posent pas de problème car leur débit de chantier est important.
Les prestation complète pour accroître les performances
La cuma des Vallons du Douet propose en prestation complète une activité pressage (3.3 €/balle), ainsi que du fauchage (60 €/ha fauché). L'organisation des chantiers est obtimisée par l'embauche du chauffeur qui assure également le suivi, l'entretien et les éventuelles réparations du matériel. Les adhérents gagnent alors un temps précieux.
Le groupe de fauche est devenu l'outil presque incontournable
Il investit les coopératioves bas normandes afin d'augmenter le débit de chantier. Mobilisant un tracteur et un chauffeur, "il permet de faire face à l'augementation des surfaces ou en cas de fen^tres météo étroites", assure Guillaume Thouroude, président de la cuma de Saint Jean de Daye dans la Manche, qui vient d'investir dans un combiné 6 m et propose l'activité en prestation complète.
L'affouragement en vert pour accroître son autonomie alimentaire
La cuma du Don dans le Calvados possède une faucheuse autochargeuse de 23 m3 depuis 2009.
Achetée 29 500 € HT, elle valorise aussi bien l'herbe ou les couverts végétaux. Les 3 adhérents calent leur interventions en fonction des horaires de chacun. Pascal Lebrun, président de la cuma estime économiser entre 80 et 100 kg de tourteau de soja par an et par vache, avec un plus pour la santé du troupeau.
Toujours dans le Calvados, la cuma de l'Avenir possède la même machine, la réflexion est née de la volonté d'affourgaer de la luzerne en été, lorsque l'herbe manque en pâture. Cela permet de ralentir le rythme de rotation des paddocks pour maintenir le silo de maïs fermé plus longtemps. En automne, la remorque valorise des prairies qui ne justifient pas toujours une récolte en stocks, ainsi qu'un mélange colza fourrager + RGI. C'est la portance des sols qui décide de la poursuite en hiver de cette pratique. L'organisation des deux éleveurs est très simple: "Chacun fait le plain à tour de rôle et nous échangeons le matin le bol et l'autochergeuse" précise Vincent Hue.
L'investissement partagé est un moyen d'affourager à un coût maitrisé. La mauvaise évaluation du temps de travail est généralement ce qui motive l'abandon de cette pratique. Il est en moyenne de 50 min/jour (une seule distribution par jour) et vient se greffer aux autres tâches de l'exploitation.
> "Pour une utilisation limitée ou avec un tracteur dédié: priviligier des matériels polyvalents"
Pour une utilisation limitée ou avec un tracteur dédié: priviligier des matériels polyvalents qui pourront être valorisé sur d'autres chantiers (ensilage d'herbe, foin, groupe de fauche) - 55 000 € en moyenne (faucheuse frontale + remorque 21 m3).
La cuma de l'Oudon, dans le Clavados, possède un parc de matériels compler autour de la récolte de l'herbe: 2 faucheuses simples, 4 faneuses, 3 andaineurs et 2 roundballer. La stratégie de la cuma est de veiller à ce que le matériel soit disponible. C'est pourquoi, pour les travaux de fanage et d'andainage, elle a fait le choix de limiter le nombre d'adhérents par matériel. "Ce choix a été fait pour enrayer l'équipement individuel", insiste le président Régis Boutigny. Les faucheuses ne posent pas de problème car leur débit de chantier est important.
Les prestation complète pour accroître les performances
La cuma des Vallons du Douet propose en prestation complète une activité pressage (3.3 €/balle), ainsi que du fauchage (60 €/ha fauché). L'organisation des chantiers est obtimisée par l'embauche du chauffeur qui assure également le suivi, l'entretien et les éventuelles réparations du matériel. Les adhérents gagnent alors un temps précieux.
Le groupe de fauche est devenu l'outil presque incontournable
Il investit les coopératioves bas normandes afin d'augmenter le débit de chantier. Mobilisant un tracteur et un chauffeur, "il permet de faire face à l'augementation des surfaces ou en cas de fen^tres météo étroites", assure Guillaume Thouroude, président de la cuma de Saint Jean de Daye dans la Manche, qui vient d'investir dans un combiné 6 m et propose l'activité en prestation complète.
L'affouragement en vert pour accroître son autonomie alimentaire
La cuma du Don dans le Calvados possède une faucheuse autochargeuse de 23 m3 depuis 2009.
Achetée 29 500 € HT, elle valorise aussi bien l'herbe ou les couverts végétaux. Les 3 adhérents calent leur interventions en fonction des horaires de chacun. Pascal Lebrun, président de la cuma estime économiser entre 80 et 100 kg de tourteau de soja par an et par vache, avec un plus pour la santé du troupeau.
Toujours dans le Calvados, la cuma de l'Avenir possède la même machine, la réflexion est née de la volonté d'affourgaer de la luzerne en été, lorsque l'herbe manque en pâture. Cela permet de ralentir le rythme de rotation des paddocks pour maintenir le silo de maïs fermé plus longtemps. En automne, la remorque valorise des prairies qui ne justifient pas toujours une récolte en stocks, ainsi qu'un mélange colza fourrager + RGI. C'est la portance des sols qui décide de la poursuite en hiver de cette pratique. L'organisation des deux éleveurs est très simple: "Chacun fait le plain à tour de rôle et nous échangeons le matin le bol et l'autochergeuse" précise Vincent Hue.
L'investissement partagé est un moyen d'affourager à un coût maitrisé. La mauvaise évaluation du temps de travail est généralement ce qui motive l'abandon de cette pratique. Il est en moyenne de 50 min/jour (une seule distribution par jour) et vient se greffer aux autres tâches de l'exploitation.
> "Pour une utilisation limitée ou avec un tracteur dédié: priviligier des matériels polyvalents"
Pour une utilisation limitée ou avec un tracteur dédié: priviligier des matériels polyvalents qui pourront être valorisé sur d'autres chantiers (ensilage d'herbe, foin, groupe de fauche) - 55 000 € en moyenne (faucheuse frontale + remorque 21 m3).